samedi 1 janvier 2011

Rencontre avec Emmanuel Louisgrand à l'atelier Greenhouse le 18/11/2010

   Le 18 novembre 2010 les terminales de l'option Histoire des Arts du lycée Honoré d'Urfé sont aller rencontrés l'artiste Emmanuel Louisgrand à sont atelier Greenhouse qui se situe 11 rue de l'Egalerie à Saint-Etienne. Cette sortie se déroula dans le but d'amorcer une réflexion sur les enjeux de l'art comtemporain ainsi que d'alimenter deux points évoqués dans le programme qui sont: "Politiques culturelles en France après 45" ainsi que "Un artiste dans son temps, John Cage".


Nous nous sommes donc rendu à son atelier armé de nos appareils photos numérique, de notre caméra et de nos enregistreurs de sons afin de le rencontrer mais aussi pour voir l'installation de l'exposition prévu dans le cadre de la biennale de design OFF 2010 à Saint-Etienne, ainsi nous avons pu voir diverses oeuvres comme par exemple l'oeuvre de coulis de tomates de Michel Blazy, l'installation en bois de Tejo Remy et René Veenhuise et bien d'autres!




Tejo Remy & René Veenhuizen

Michel Blazy

Observation des oeuvres

   Nous avons donc déambulé pendant quelques minutes autour de ces oeuvres qui n'étaient pas toutes terminées. Nous avons donc commencé le reportage photo en voici quelques-unes :

Piero Gilardi

BACSAC®

Gilles Belley

Normal Studio































Les coulisses de Greenhouse

   Emmanuel nous a ensuite invité à monter à l'étage pour pouvoir s'installer afin de commencer l’interview. Nous sommes entrés dans une petite salle faite avec les cabanes rouge qu'Emmanuel à utilisé en 1997 lors de son exposition "Volubilis ou silence autour des jardins ouvriers".

La petite salle

Reste des expositions d'Emmanuel Louisgrand

Un petit café ?

Nous nous sommes ensuite installé autour d'un café, l'ambiance était détendu malgré ... le froid ! Puis nous avons commencé l'interview, au début Emmanuel Louisgrand était plutôt tendu puis au fur et à mesure des questions il à commencé à être plus à l'aise. 
Le froid se ressent

Les élèves se sentent à l'aise

Même très à l'aise

L'interview

Emmanuel Louisgrand commence par nous expliquer l'atelier Greenhouse. Il est propriétaire du bâtiment, autrefois c'était une brasserie, aujourd'hui c'est un endroit estampillé comme lieu de recherche et de création. L'espace devient donc un atelier. Greenhouse ne fonctionne que sur certaines fréquences (comme le dit l'artiste car le batiment étant très grand il est difficile de le chauffé) mais tout un monde artistique gravite autour. Il bénéficie d'une petite aide de la part de la ville. Il ne sont pas les seuls à travailler dans cette espace car tout autour de Greenhouse on trouve d'autre structure qui font du cinéma ou de la musique qui font des ouvertures en soirée, des conférences, des projections de films etc... 
Il travail aussi en fonction des saisons car à cause du froid il est difficiles pour eux de monter une expositions en hiver par exemple.


Emmanuel Louisgrand à étudier aux Beaux-Arts de Lyon, il en est sorti avec l'idée d'être dans une galerie et de vendre des oeuvres alors que ce n'est pas du tout ce qui lui est arrivé, mais il reste persuadé que l'artiste à quelque chose à amener à la société. Il avait amorcer un travail de recherche entre la ville et la campagne, c'est pour cela qu'il a travaillé dans les jardins ouvriers qui selon lui représente cette espèce de dualité mais aussi le voyage représenté par la diversité des gens qui s'y trouvent. Il utilise donc ces jardins comme un atelier avec un public qui n'est pas spécialisé sur l'art. Il est arrivé dans ces jardins ouvriers aux alentours de 1990-1995. Avec ses travaux il commence à établir une relation avec un public "imposé", il faut tenir son rang car il revendiquait son art au milieu de gens qui revendiquait leur agriculture. Par le biais de la ville de Saint-Etienne il commence à travailler sur un espace publique. Cela donne l'impression de participer à l'amélioration de la ville mais surtout améliorer le partage.
A Lyon il a travaillé sur un projet "l’îlot d'Amaranthse" qui à donné l'envie au public de participer, c'est une sorte de jardin en plein air un peu comme les jardins ouvriers de Saint-Etienne.
Le rapport avec le public est différent en fonction des oeuvres par exemples pour les jardins ouvriers les gens lui posaient beaucoup de questions alors que pour"L'îlot d'Amaranthes" à Lyon les gens étaient plus intéressé pour participer à l'évolution de l'oeuvre.
Emmanuel Louisgrand nous rapporte une citation très connue dans le monde de l'art qui est : "Le public n'est pas convié au spectacle d'un résultat mais au mûrissement d'un désir !"
Il nous explique ensuite qu'il commence à travailler et ensuite si les gens ont envie de l'aider ils viennent mais il ne va pas les chercher.


Emmanuel Louisgrand nous raconte ensuite les rapports qu'il à avec les différentes  institutions. Il nous dit qu'il est bien plus difficile de travailler avec une ville qu'avec une association car les associations laisse plus de liberté à l'artiste et s’approprie beaucoup moins les oeuvres si celles-ci marche. Comme exemple pour démontrer des problèmes qui peuvent arriver quand on travail avec une ville Emmanuel nous raconte le projet qu'il avait monté avec d'autres artistes qui n'a pas été réalisé car la municipalité de la ville à changé et le nouveau n'a pas accepté de poursuivre le projet.


Il travail beaucoup avec des formes géométriques et des couleurs comme l'orange, le rouge et toujours des végétaux, certains lui sont cher comme les haricots d’Espagne. Selon le rapport au socle se retrouve beaucoup dans ses oeuvres, c'est quelque chose qu'il à appris au Beaux-Arts. Petite anecdote quand il travaillait dans les jardins ouvriers, les jardiniers l’appelait l'écologiste. 


Emmanuel Louisgrand considère un espace public comme un endroit où on installe son oeuvre et que le public passe devant sans qu'il ait décidé d'y aller, donc quelque chose complètement différent du musée.





Nous avons ensuite laissé Emmanuel Louisgrand à ses obligations car le vernissage de l'exposition étant le deux jours après il devait terminer d'installer les oeuvres et surtout de créer la sienne ! 
Pour voir les oeuvres terminés cliquez ici !





Le 29/11/2010 découverte de l'exposition Local Line 4 avec Grégory Blain et Hervé Dixneuf de BL 119 au Musée d'Art Moderne

Le 29 novembre 2010 nous avons rendez-vous au Musée d'Art Moderne pour découvrir l'exposition Local Line 4 où se trouve l'oeuvre qu'Emmanuel Louisgrand à réalisé avec Grégory Blain et Hervé Dixneuf, deux designer de BL 119.


Nous avons commencé par l'exposition "Transparences" de Felice Rubon, cette exposition repose sur la mise en scène avec des installations de différents objets. Elle est constitué de quatre pièces:



  • Dans la première on trouve "les tasses de lumières", c'est un jeu de lumière sur des tasses, de bols en verres orange.
"les tasses de lumières"



  • Dans la deuxième salle on trouve "la rotonde de chaises" elle utilise des icônes du design, et ces icônes peuvent être simplement identifier grâce à un simple rai de lumière.
"la rotonde de chaise"

  • Dans la troisième salle on trouve "le sanatorium", c'est une salle qui représente l'ambiance de l'hopital, on trouve un jeux de lumière. Le mobilier est de Jean Prouvé designer ayant collaboré avec Charlotte Perriand et le Corbusier.
"le sanatorium"


  • La quatrième et dernière salle on trouve l'exposition des "moulins à café" c'est une déifications de objets qui sont presque dé-matérialisé tellement que le socle et les lumières blanches qui les rendent éblouissants, ils perdent leur fonction même si quand on s'approche on peut reconnaître celui de la grand-mère.
"les moulins à café"



Local Line 4

Grégory Blain et Hervé Dixneuf nous on ensuite emmené dans la salle ou se trouvait l'exposition Local Line 4, le but de cette exposition est d'exposer des artistes de Saint-Etienne et de la région. Ils nous ensuite présenté l'oeuvre qu'ils ont réalisé avec Emmanuel Louisgrand, c'est un arbre éclaté il a été divisé en deux parties. Une partie à été aménagé par Emmanuel avec des outils de jardinage et l'autre à été aménagé par BL 119, ils ont créer une assise de banc qu'ils ont monté sur le tronc. Cette oeuvre pourrait être réalisé dans un autre espace que celui du musée.
Partie faite par Emmanuel Louisgrand
Partie faite par BL 119
L'oeuvre en entier