Il travail aussi en fonction des saisons car à cause du froid il est difficiles pour eux de monter une expositions en hiver par exemple.
Emmanuel Louisgrand à étudier aux Beaux-Arts de Lyon, il en est sorti avec l'idée d'être dans une galerie et de vendre des oeuvres alors que ce n'est pas du tout ce qui lui est arrivé, mais il reste persuadé que l'artiste à quelque chose à amener à la société. Il avait amorcer un travail de recherche entre la ville et la campagne, c'est pour cela qu'il a travaillé dans les jardins ouvriers qui selon lui représente cette espèce de dualité mais aussi le voyage représenté par la diversité des gens qui s'y trouvent. Il utilise donc ces jardins comme un atelier avec un public qui n'est pas spécialisé sur l'art. Il est arrivé dans ces jardins ouvriers aux alentours de 1990-1995. Avec ses travaux il commence à établir une relation avec un public "imposé", il faut tenir son rang car il revendiquait son art au milieu de gens qui revendiquait leur agriculture. Par le biais de la ville de Saint-Etienne il commence à travailler sur un espace publique. Cela donne l'impression de participer à l'amélioration de la ville mais surtout améliorer le partage.
A Lyon il a travaillé sur un projet "l’îlot d'Amaranthse" qui à donné l'envie au public de participer, c'est une sorte de jardin en plein air un peu comme les jardins ouvriers de Saint-Etienne.
Le rapport avec le public est différent en fonction des oeuvres par exemples pour les jardins ouvriers les gens lui posaient beaucoup de questions alors que pour"L'îlot d'Amaranthes" à Lyon les gens étaient plus intéressé pour participer à l'évolution de l'oeuvre.
Emmanuel Louisgrand nous rapporte une citation très connue dans le monde de l'art qui est : "Le public n'est pas convié au spectacle d'un résultat mais au mûrissement d'un désir !"
Il nous explique ensuite qu'il commence à travailler et ensuite si les gens ont envie de l'aider ils viennent mais il ne va pas les chercher.
Emmanuel Louisgrand nous raconte ensuite les rapports qu'il à avec les différentes institutions. Il nous dit qu'il est bien plus difficile de travailler avec une ville qu'avec une association car les associations laisse plus de liberté à l'artiste et s’approprie beaucoup moins les oeuvres si celles-ci marche. Comme exemple pour démontrer des problèmes qui peuvent arriver quand on travail avec une ville Emmanuel nous raconte le projet qu'il avait monté avec d'autres artistes qui n'a pas été réalisé car la municipalité de la ville à changé et le nouveau n'a pas accepté de poursuivre le projet.
Il travail beaucoup avec des formes géométriques et des couleurs comme l'orange, le rouge et toujours des végétaux, certains lui sont cher comme les haricots d’Espagne. Selon le rapport au socle se retrouve beaucoup dans ses oeuvres, c'est quelque chose qu'il à appris au Beaux-Arts. Petite anecdote quand il travaillait dans les jardins ouvriers, les jardiniers l’appelait l'écologiste.
Emmanuel Louisgrand considère un espace public comme un endroit où on installe son oeuvre et que le public passe devant sans qu'il ait décidé d'y aller, donc quelque chose complètement différent du musée.
Nous avons ensuite laissé Emmanuel Louisgrand à ses obligations car le vernissage de l'exposition étant le deux jours après il devait terminer d'installer les oeuvres et surtout de créer la sienne !
Pour voir les oeuvres terminés cliquez ici !
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